22 décembre 2021
Permettez-moi, tout d’abord, de vous souhaiter à toutes et à tous de Très Belles Fêtes de fin d’année en espérant que vous vous portez bien, ainsi que vos êtres chers !
Malgré cette terrible pandémie, nous avons continué de travailler, avec le plein d’énergie et d’enthousiasme, pour que le Centre Européen de Musique se concrétise à Bougival. Forts des avancées et des soutiens venus nous renforcer comme ceux des Fondations HIPPOCRENE, de ROTHSCHILD, CEEH ou de la BNP-PARIBAS ; ceux des promoteurs immobilier LINKCITY et touristique et culturel OPEREL ; des cabinets d’architectes SNØHETTA et DEVILLERS ET ASSOCIES, nous avons voulu aller au-delà et proposer aux institutions européennes, selon l’exemple du CEM de Bougival, une narrative d’appartenance au sol européen, qui ne peut se réaliser que par la culture, essence même de notre identité.
Ainsi, nous avons établi divers partenariats avec des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède, avec des villes aussi importantes comme Athènes, Cordoue, Séville, Lisbonne, Venise, Naples, Baden-Baden, Stockholm ou des sites aussi emblématiques que le lycée d’Aristote à Athènes, le temple de Delphes ou l’Ile de Délos. A la veille de la présidence française du Conseil Européen, nous nous inscrivons avec force dans un des axes fondamentaux de cette présidence : l’appartenance.
« Que la culture soit le futur de l’Europe »
La culture, et notamment la musique, sont aujourd’hui vecteurs d’appartenance mais également de relance et de souveraineté. Ce n’est que dans la prise de conscience de notre diversité, de nos croisements, de notre patrimoine, de nos langues, de nos traditions, que nous pourrons l’offrir aux générations futures d’européens et pas simplement comme un passé historique mais, surtout, comme une expérience culturelle et musicale vécue. La « Musique en toutes choses » en sera la preuve, du fait de son histoire, du fait de sa capacité d’épouser les contraires et, étant donné son hybridité, de pouvoir nous offrir de nouvelles créations qui en sont résultantes.
En ces temps, obscurcis par des idées que nous croyions faire partie des pires pages de notre histoire à jamais révolues, il est temps de joindre nos efforts et de clamer haut et fort, comme le fit Pauline García-Viardot et ses amis au 19e siècle, que l’Europe et la Culture sont la réponse aux gâcheurs de rêves !! Que la culture soit le futur de l’Europe, par la prise de conscience de qu’elle n’est pas une affaire nationale mais si une affaire transnationale, un bien de tous ! Que la culture ne soit plus regardée avec condescendance par l’économie mais qu’elle devienne vecteur à part entière de développement économique durable, comme le CEM le prouve en accomplissant 13 des 17 ODD des Nations Unies.
Comme l’affirmait Louise Weiss, devant le Parlement Européen, le 17 Juillet 1979 : « Les institutions communautaires ont fait des betteraves, du beurre, des veaux, voire des cochons européens, elles n’ont pas fait d’hommes européens ! » Il est l’heure de vivre cette appartenance, comme le souhaitait l’immense Stefan Zweig : « pour la jeunesse nouvelle qui arrive et qui considérera l’Europe, à côté de sa propre patrie, comme le pays natal commun selon son cœur. »
Il est la bonne heure de suivre les mots de Beethoven, l’Européen, celui qui nous invite à un changement de tonalité ! Construisons, donc, cette nouvelle tonalité, celle de la Fraternité et de la Joie, celle de l’européen et de l’universel !
Voici mes sincères vœux pour nous tous et toutes, empreints d’espérance !!!
Jorge Chaminé
Président-fondateur du Centre Européen de Musique*
22 décembre 2021
Permettez-moi, tout d’abord, de vous souhaiter à toutes et à tous de Très Belles Fêtes de fin d’année en espérant que vous vous portez bien, ainsi que vos êtres chers !
Malgré cette terrible pandémie, nous avons continué de travailler, avec le plein d’énergie et d’enthousiasme, pour que le Centre Européen de Musique se concrétise à Bougival. Forts des avancées et des soutiens venus nous renforcer comme ceux des Fondations HIPPOCRENE, de ROTHSCHILD, CEEH ou de la BNP-PARIBAS ; ceux des promoteurs immobilier LINKCITY et touristique et culturel OPEREL ; des cabinets d’architectes SNØHETTA et DEVILLERS ET ASSOCIES, nous avons voulu aller au-delà et proposer aux institutions européennes, selon l’exemple du CEM de Bougival, une narrative d’appartenance au sol européen, qui ne peut se réaliser que par la culture, essence même de notre identité.
Ainsi, nous avons établi divers partenariats avec des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Suède, avec des villes aussi importantes comme Athènes, Cordoue, Séville, Lisbonne, Venise, Naples, Baden-Baden, Stockholm ou des sites aussi emblématiques que le lycée d’Aristote à Athènes, le temple de Delphes ou l’Ile de Délos. A la veille de la présidence française du Conseil Européen, nous nous inscrivons avec force dans un des axes fondamentaux de cette présidence : l’appartenance.
« Que la culture soit le futur de l’Europe »
La culture, et notamment la musique, sont aujourd’hui vecteurs d’appartenance mais également de relance et de souveraineté. Ce n’est que dans la prise de conscience de notre diversité, de nos croisements, de notre patrimoine, de nos langues, de nos traditions, que nous pourrons l’offrir aux générations futures d’européens et pas simplement comme un passé historique mais, surtout, comme une expérience culturelle et musicale vécue. La « Musique en toutes choses » en sera la preuve, du fait de son histoire, du fait de sa capacité d’épouser les contraires et, étant donné son hybridité, de pouvoir nous offrir de nouvelles créations qui en sont résultantes.
En ces temps, obscurcis par des idées que nous croyions faire partie des pires pages de notre histoire à jamais révolues, il est temps de joindre nos efforts et de clamer haut et fort, comme le fit Pauline García-Viardot et ses amis au 19e siècle, que l’Europe et la Culture sont la réponse aux gâcheurs de rêves !! Que la culture soit le futur de l’Europe, par la prise de conscience de qu’elle n’est pas une affaire nationale mais si une affaire transnationale, un bien de tous ! Que la culture ne soit plus regardée avec condescendance par l’économie mais qu’elle devienne vecteur à part entière de développement économique durable, comme le CEM le prouve en accomplissant 13 des 17 ODD des Nations Unies.
Comme l’affirmait Louise Weiss, devant le Parlement Européen, le 17 Juillet 1979 : « Les institutions communautaires ont fait des betteraves, du beurre, des veaux, voire des cochons européens, elles n’ont pas fait d’hommes européens ! » Il est l’heure de vivre cette appartenance, comme le souhaitait l’immense Stefan Zweig : « pour la jeunesse nouvelle qui arrive et qui considérera l’Europe, à côté de sa propre patrie, comme le pays natal commun selon son cœur. »
Il est la bonne heure de suivre les mots de Beethoven, l’Européen, celui qui nous invite à un changement de tonalité ! Construisons, donc, cette nouvelle tonalité, celle de la Fraternité et de la Joie, celle de l’européen et de l’universel !
Voici mes sincères vœux pour nous tous et toutes, empreints d’espérance !!!
Jorge Chaminé
Président-fondateur du Centre Européen de Musique*