16 décembre 2021
Le 16 décembre 1921 disparaissait Camille Saint-Saëns (1835-1921). Ce prodige de la musique donne son premier concert de piano à l’âge de onze ans, salle Pleyel. Il y interprète alors du Mozart et du Beethoven. Parmi les plus grandes œuvres de Saint-Saëns : l’opéra « Samson et Dalila », « La danse macabre » et la suite symphonique « Le carnaval des animaux ». Cette œuvre majeure est créée le 9 mars 1886 puis jouée le 2 avril 1886 à Paris, chez le violoncelliste Charles Lebouc et chez la compositrice et cantatrice Pauline Viardot dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance. Voici six faits sur sa vie : marquants, anecdotiques ou méconnus.
Portrait de Camille Saint-Saëns, 1900-1910. Gallica-BnF
*« À Madame Pauline Viardot »
Gloire de la Musique et de la Tragédie,
Muse qu'un laurier d'or couronna tant de fois,
Oserai-je parler de vous, lorsque ma voix
Au langage des vers follement s'étudie ?
Les poètes guidés par Apollon vainqueur
Ont seuls assez de fleurs pour en faire une gerbe
Digne de ce génie éclatant et superbe
Qui pour l'éternité vous a faite leur sœur.
Du culte du beau chant prêtresse vénérée,
Ne laissez pas crouler son autel précieux,
Vous qui l'avez reçu comme un dépôt des cieux,
Vous qui du souvenir êtes la préférée !
Ah ! Comment oublier l'implacable Fidès
De l'amour maternel endurant le supplice,
Orphée en pleurs qui pour revoir son Eurydice
Enhardi par Éros pénètre dans l'Hadès !
Grande comme la Lyre et vibrante comme elle,
Vous avez eu dans l'Art un éclat nonpareil
Vision trop rapide, hélas ! Que nul soleil
Dans l'avenir jamais ne nous rendra plus belle !
16 décembre 2021
Le 16 décembre 1921 disparaissait Camille Saint-Saëns (1835-1921). Ce prodige de la musique donne son premier concert de piano à l’âge de onze ans, salle Pleyel. Il y interprète alors du Mozart et du Beethoven. Parmi les plus grandes œuvres de Saint-Saëns : l’opéra « Samson et Dalila », « La danse macabre » et la suite symphonique « Le carnaval des animaux ». Cette œuvre majeure est créée le 9 mars 1886 puis jouée le 2 avril 1886 à Paris, chez le violoncelliste Charles Lebouc et chez la compositrice et cantatrice Pauline Viardot dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance. Voici six faits sur sa vie : marquants, anecdotiques ou méconnus.
Portrait de Camille Saint-Saëns, 1900-1910. Gallica-BnF
*« À Madame Pauline Viardot »
Gloire de la Musique et de la Tragédie,
Muse qu'un laurier d'or couronna tant de fois,
Oserai-je parler de vous, lorsque ma voix
Au langage des vers follement s'étudie ?
Les poètes guidés par Apollon vainqueur
Ont seuls assez de fleurs pour en faire une gerbe
Digne de ce génie éclatant et superbe
Qui pour l'éternité vous a faite leur sœur.
Du culte du beau chant prêtresse vénérée,
Ne laissez pas crouler son autel précieux,
Vous qui l'avez reçu comme un dépôt des cieux,
Vous qui du souvenir êtes la préférée !
Ah ! Comment oublier l'implacable Fidès
De l'amour maternel endurant le supplice,
Orphée en pleurs qui pour revoir son Eurydice
Enhardi par Éros pénètre dans l'Hadès !
Grande comme la Lyre et vibrante comme elle,
Vous avez eu dans l'Art un éclat nonpareil
Vision trop rapide, hélas ! Que nul soleil
Dans l'avenir jamais ne nous rendra plus belle !